Vanité : sauts à gambades
Le message douloureux est modulable. Quelles substances peuvent modifier l’activité nerveuse de l’organisme ?
I. Les neuromédiateurs de la douleur.
OC : Substance P et glutamate sont les neurotransmetteurs principaux du circuit nociceptif. OM : s’informer à partir d’un texte, démarche expérimentale. Etude de documents p.28&29. (Bordas) La substance P et le glutamate sont les deux neurotransmetteurs principaux libérés par les neurones sensitifs pré-synaptique. Ils se fixent sur les récepteurs du neurone nociceptif postsynaptique. A ajouter sur le schéma « le message nociceptif »
II. La morphine : une molécule analgésique exogène.
OC : La morphine : une molécule analgésique exogène. Effet et mode d’action de la morphine. OM : s’informer à partir de résultats expérimentaux. Réaliser un schéma bilan.
A. La production de morphine.
Document 1 page 30 + transparent culture de l’opium. La morphine est l’alcaloïde principal de l’opium. L’opium est le latex obtenu à partir des capsules (fruits) du pavot . C’est donc une molécule exogène.
B. L’utilisation de la morphine.
La morphine est utilisée dans les « pompes anti-douleur » : c’est une molécule « analgésique » = disparition de la sensibilité à la douleur (grec : algos = douleur.). L’héroïne = un stupéfiant dérivé de la morphine. Document 2 p.30 : Une injection de morphine provoque une diminution de la réponse du neurone nociceptif post-synaptique à un stimulus douloureux. La durée d’action ici est limitée à 15 min.
C. Mode d’action de la morphine.
Docs 3&4 p31 : Les récepteurs opioïdes sont dans la substance grise de la ME plus précisément au niveau des neurones de la corne dorsale de la moelle. La fixation de morphine sur les récepteurs post-synaptiques bloque l’émission d’un message post-synaptique. La morphine inhibe l’activité du neurone nociceptif post-synaptique, le message douloureux n’est pas transmis au cerveau. SCHEMA sur une feuille à part : la