Veille et intelligence économique
Introduction :
L’acquisition d’informations et de renseignements sur ses adversaires a toujours permis de préparer les batailles. Sun Tzu a été le premier a écrire (3ème siècle avant JC) « ce qui ne connaisse pas le plan de leurs adversaires ne sont pas prêt pour les négociations ». Beaucoup plus tard, le développement par la DPO (direction participative par objectif) permet d’apporter une vision plus fine de la clientèle et de la concurrence. Cependant, les informations récoltées ne profitaient qu’en interne avec des données internes peu développées.
A partir des années 1980, il s’est créé des cellules de veilles, le plus souvent technologique et prospective. Dans les années 1990, quelques cellules de veilles se développent de manière significative. C’est en 1995 qu’est créée le comité pour la compétitivité et la sécurité économique avec une prise de conscience de l’aspect nécessaire de la veille. Celle-ci apparaît alors comme un avantage concurrentiel majeur un facteur de compétitivité puis un facteur clef de succès. Il s’agit dès lors d’aller au-delà de la simple concurrence de savoir ce qu’elle fait aujourd’hui mais surtout ce qu’elle fera demain.
Une attitude prospective consistera donc à :
- Analyser et filtrer les informations qui risquent d’affecter la mise en place des diverses composantes de la stratégie d’entreprise.
- Assurer la diffusion sélective de l’information aux seules personnes autorisées.
- Observer l’environnement stratégique.
- Détecter avec finesse les faibles signaux des informations relatives aux changements qui peuvent se produire sur un marché.
Lorsque l’entreprise élabore une stratégie, elle choisit des domaines d’activités où elle veut être présente à la fois en stratégie globale et en stratégie concurrentielle.
I – Veilles
A. Veille Concurrentielle
Elle se fait aussi bien avec les concurrents actuels que sur les concurrents potentiels (schéma de Philippe Kotler)