Veme république
Le 13 mai 1958, le Gouvernement Pflimlin obtient l’investiture à l’Assemblée Nationale, le problème est que ce Président de Conseil est soupçonné en Algérie de vouloir négocier le cesser le feu avec les rebelles du FLN. Le même jour à Alger une manifestation tourne à l’insurrection cela donne lieu à un comité de salut public sous contrôle militaire, l’armée étant sous le commandement du général Massu.
Le pouvoir se délite et une menace de coup d’état militaire se profile. A Paris, les socialistes sont tenaillés entre deux grandes craintes, la dictature fascistes et l’entrée des chars russes. Les communistes s’apprêtent à entrer dans la clandestinité. A saint Brieux, un avion est prévu pour exfiltrer Mendès France vers la Grande Bretagne.
Le 29 mai, l’opération secrète « Résurrection » est interrompue. Le Président de la République, René Cotty appelle de Gaulle pour qu’il forme un nouveau Gouvernement. Les insurgés sont persuadés que de Gaulle maintiendra l’Algérie française.
Le 1 juin, il est investit Président du Conseil. Le 3 juin, il obtient les pleins pouvoirs du Parlement pour régler la question algérienne, pour prendre les mesures nécessaire au redressement de la nation et pour élaborer une nouvelle Constitution.
Ce climat de guerre civile et la confusion extrême des esprits que vont se mettre en place les institutions de la nouvelle République et les institutions de la République va porter les traces de ce mois de mai 1958.
Section 1 : Le vote de la loi constitutionnelle de la loi du 3 juin 1958. * De Gaulle veut changer de régime. Nécessité de ne pas rééditer l’expérience de l’assemblée constituante pour la raison que De Gaulle ne voulait pas que les partis diluent ses idées constitutionnelles. * De Gaulle révise la procédure de révision de la Constitution de 1946, art 90 et il est particulièrement contraignant. * Initiative conjointe des deux chambres. * Adoption par les deux