Verdun
Au moment même des conflits, Marcel possède avec lui un journal dans lequel il décrit la Grande guerre. En utilisant un journal, le lecteur peut mieux prendre conscience des évènements en temps réel puisque à chaque jour différents Marcel commence par mentionner la date précise à tout moments.
Il nous informe en premier que les Allemands ont déclenché leur meilleure attaque sur les lignes françaises depuis le début du combat et imagine que c’est sûrement leur dernier acte inespéré. Il qualifie cet attaque comme “formidable“, bien qu’il pense que c’est la “dernière“, cette offensive va durer deux mois. C’est un carnage immense, environ 3 millions d’obus en quelques jours, c’est un enfer pour les soldats.
Il désigne tout de même les poilus comme héroïques malgré cette souffrance, il décrit les armes de façon poétique : “les déluges d’acier“ pour les obus, “liquides enflammés“ pour les lances flammes, etc…
Quelques semaines après, le mental des soldats est à zéro, ils n’en peuvent plus, ils espèrent simplement le jour où tout va s’arrêter et rentrer chez leur famille. Marcel lui ne se retient pas d’écrire, il montre du désespoir dans son manuscrit, ses dernières phrases donne l’impression que la guerre est interminable. Il arrive alors au 23 avril, Pâques 1916, Poisot révèle que en 1915 à Pâques, la guerre a duré pendant tout ce temps dans les mêmes tranchées, il est persuadé qu’elle y sera à Pâques 1917, on voit clairement que cette guerre réduit non seulement physiquement mais aussi psychologiquement les participants du conflit ainsi que l’affrontement des tranchées est une longue opposition où il n’y a aucune progression des deux camps.
Son journal est donc son moyen