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Celle illusion sur la portée des « pouvoirs » est associée à l’intérêt excessif pour la magie qui a aussi pour cause la même passion pour les phénomènes, caractéristique de la mentalité occidentalemoderne.
Mais, en vérité, il n’y a pas de pouvoirs magiques, que ce soit chez les ignorants qui les courtisent comme chez les ignorants qui les combattent. La magie devrait être traitée comme lascience naturelle et expérimentale qu’elle est en réalité car ses phénomènes ne sont pas plus transcendants que d’autres ; ils sont produits par le magicien quand il applique la connaissance qu’il a decertaines lois naturelles, celles du domaine subtil auquel appartiennent les forces qu’il met en jeu.
Il n’y a pas là plus de pouvoir extraordinaire que chez celui qui met en pratique les résultatsd’une science quelconque après l’avoir étudiée. Comparons la différence entre le magicien et le possesseur de pouvoirs psychiques avec celle qui sépare l’homme qui accomplit un travail d’ordre corporel aumoyen d’une machine et celui qui l’accomplit par l’habilité ou la force de son organisme. Répétons qu’en cela il n’y a rien de spirituel ni d’initiatique.
Certains individus développentspontanément des « pouvoirs » psychiques sous l’effet d’une simple disposition naturelle. Comme pour toute autre aptitude quelconque, il n’y a pas à en tirer vanité puisqu’ils ne témoignent d’aucune réalisationvoulue, surtout si celui qui les possède n’a jamais entendu parler d’initiation : il ne comprendra donc pas pourquoi il voit des choses que tout le monde ne voit pas, pourquoi il a parfois des rêvesprémonitoires ou pourquoi il lui arrive de guérir un malade par simple contact, et sans qu’il sache lui-même comment cela peut se faire.
Mais il y a des cas où de semblables pouvoirs sont acquis oudéveloppés artificiellement, résultant de certains entraînements spéciaux. C’est dangereux et peut provoquer un certain déséquilibre. C’est dans ces cas là que l’illusion se produit aussi le...
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...problème de la vérité suppose en premier lieu de briser l’identification « non philosophique » entre vérité et réalité. Nous avons tendance à juger que ce qui est vrai est ce qui est réel. Pourtant, on ne peut qu’admettre la différence suivante : supposons que je regarde le soleil, je dirai sans hésitation qu’il est réel ; mais quel sens y aurait-il à dire que le soleil est vrai ? Lorsque j’affirme que quelque chose est réel, je ne fais rien d’autre que reconnaître...
...Peut-on dire « A chacun sa vérité » ?
Affirmer cela, c’est faire de la vérité une question purement subjective et relative, et renoncer du coup à l’idée d’une vérité absolue. Le sujet pose alors la question de l’opinion.
L’opinion, c’est la doxa des anciens, le pseudo savoir qui empêche le développement d’une science authentique. C’est ici d’ailleurs la forme la plus faible de l’opinion qu’on nous propose d’examiner puisqu’il s’agit de l’opinion de...
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Mathématiquement, il sagit de l'implication logique.
Elle étudie aussi le cas où la prémisse est fausse.
Dans la vie courante nous ne considérons que très peu ce cas qui nous choque, nous considérons P comme vraie.
On établit la table de vérité de l'implication ainsi :
L'expression (A implique B) est vraie quand
.A vrai et B vrai assez intuitif
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.A faux et B vrai pas intuitif (c'est ce...
...La vérité...
La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et...
...2. La vérité du point de vue scientifique.
a) Il n’y a de vérités que positives.
Dans l’Antiquité grecque, la philosophie avait comme objectif la connaissance de la totalité des choses et englobait toutes les sciences. Aujourd’hui, la philosophie s’est dissociée des sciences. Dans notre « civilisation scientifique », l’idée de vérité appelle aussitôt celle d’objectivité, de communicabilité, d’unité. Elle est aussi inséparable des idées de...
...passé et le futur, et donc affirmer des choses qui ont toujours été vraies et qui le seront toujours : « Le soleil se lève à l’est ».
On retiendra donc principalement trois valeurs : le présent d’énonciation, le présent de narration et le présent de vérité générale.
Le présent d’énonciation
Il est utilisé pour exprimer un événement ou un état de chose qui a lieu au moment où l’on parle.
Si je dis « Je lis un cours de français », le présent est utilisé pour dire ce que je...
...aveu autorisées à cette antiquité dont on veut faire aujourd'hui l'unique principe des sciences.
C'est ainsi que, sans les contredire, nous pouvons affirmer le contraire de ce qu'ils disaient et, quelque force enfin qu'ait cette antiquité, la vérité doit toujours avoir l'avantage, quoique nouvellement découverte, puisqu'elle est toujours plus ancienne que toutes les opinions qu'on a eues, et que ce serait ignorer sa nature de s'imaginer qu'elle ait commencé d'être au temps...
...conscience de soi.
→ identité réelle, effective, objective.
Ce que je crois être :
→ idée de conviction concernant sa propre personnalité.
→ idée de limite ou d'orientation subjective du jugement.
b) Les points du programme
• La conscience.
• La vérité.
• Autrui.
2. L'accroche
« Connais-toi toi-même » est une des règles d'or de la sagesse dans l'Antiquité.
3. La problématique
La conscience que j'ai de moi-même est-elle fiable ? N'existe-t-il pas des pans de mon...