Le 21 novembre 1997, Veronika décida qu’était enfin venu le moment de se tuer. p de mort, p11.

Elle choisit de les prendre l’un après l’autre, car il y a une grande distance de l’intention à l’acte et elle voulait être libre de se repentir à mi-parcours.p de vie ,p11 Cependant, à chaque cachet qu’elle avalait, elle se sentait de plus en plus convaincue.p de mort,p11

Mais il y avait alors beaucoup d’invités et elle n’avait pu aborder avec lui aucun thème de manière approfondie.sentiment de honte.p12. Tandis qu’elle attendait la mort.p de mort,p12 C’était le moment d’être fière d’elle-même, puisque enfin elle avait eu le courage de quitter cette vie. Quelle joie ! Et elle accomplissait cet acte comme elle l’avait toujours rêvé : au moyen de cachets, ce qui ne laisse pas de traces.p de mort,pp13.14 Veronika s’était mise en quête des comprimés pendant presque six mois. Pensant qu’elle ne parviendrait jamais à s’en procurer, elle avait envisagé un moment de se taillader les poignets.p de mort,p14. Elle savait que la chambre serait remplie de sang, qu’elle sèmerait le trouble et l’inquiétude parmi les religieuses.sentiment de culpabilité,p14. Evidemment, Veronika pouvait aussi se jeter du haut d’un des rares immeubles élevés de
Ljubljana, mais une telle décision ne causeraitelle pas à ses parents un surcroît de souffrance ?sentiment de culpabilité,p14. Veronika avait laissé les quatre boîtes sur sa table de nuit pendant une semaine, chérissant la mort qui approchait et faisant ses adieux, sans le moindre sentimentalisme, à ce qu’on appelait la Vie.p de mort,p15. Le dernier acte de sa vie serait d’écrire une lettre à ce magazine expliquant que la Slovénie était l’une des cinq républiques résultant de l’éclatement de l’ancienne
Yougoslavie. Cette lettre serait son billet d’adieu.
Par ailleurs, elle ne donnerait aucune explication sur les véritables motifs de sa mort.p de mort,p18.