Vers une égalité homme- femme au c
La question des droits de l’homme semble remonter d’aussi loin que le temps. On la situe généralement dès la constitution des premières sociétés. Bien avant J.C., la question des droits et libertés avait longtemps été posée. Les philosophes Antiques l’entrevoient alors comme un droit naturel de l’homme (Aristote, Platon, stoïciens…). Mais ces droits restent ceux des bourgeois, des nobles et des philosophes, les esclaves étant considérés comme des sous Hommes, donc insusceptibles de détenir un quelconque droit. Les droits de l’Homme seront alors perçus comme des droits universels avec les philosophes chrétiens notamment St Thomas d’Aquin, St Augustin. Sophocle en donne également un exemple dans son « Antigone ». Hippocrate s’inscrit dans cette même logique et proclame le droit de tous à des soins de santé. Mais pour que ces droits et libertés soient consacrés au plan juridique, il faudra attendre 1979 en GB avec l’habeas corpus, puis suivront les USA en 1776 et plus précisément dans l’état de Virginie. On reconnait ces deux textes comme les premières chartes des droits de l’Homme. Ensuite viendra en 1789 la France avec la Déclaration Française des Droits de l’Homme et du Citoyen. Mais ces droits consacrés n’ont pas une portée universelle. Le droit français par exemple reste discriminatoire à l’égard des femmes qui sont privées de certains droits à l’instar de celui du vote. Il faudra alors attendre 1948 pour qu’au plan international un texte vienne reconnaitre des droits universels à tous les humains indépendamment du sexe, de la race de la religion et de la classe sociale. Elle pose un principe clair dans sont préambule : « tous les hommes naissent égaux en dignité et en droit ». Ce texte vient consacrer l’égalité des droits de tous et de toutes. Dès lors les femmes détiennent les mêmes droits que les hommes. Droits de l’homme = droits de la femme. La DUDH renforce d’avantage l’un des caractères essentiels du droit qui est son caractère général