VERSIFICATION
Poésie : Vient du grec poiêsis (action de faire, création), qui vient du verbe poiein (faire, créer).
Versification : nom fém. Art d'écrire des vers. La versification est l'ensemble des règles poétiques.
Vers : Ligne dans un poème.
L’unité de base de la poésie française est la syllabe : Pour compter le nombre de syllabes que contient un vers, il convient de connaître deux règles particulières, celles du « e » muet et de la diphtongue.
La règle du « e » muet :
a. Il se prononce et compte pour une syllabe entre deux consonnes (le h aspiré comptant pour une consonne)
b. Il ne se prononce pas et ne compte pas pour une syllabe :
À la fin des vers : Ex : Du passé lumineux recueille tout vestige
Devant une voyelle : Ex : Un cœur tendre qui hait le néant vaste et noir
Devant un « h » muet : (on peut faire une liaison avec un ou une) Ex : Demandez quelle heure il est
La règle de la diphtongue :
On appelle diphtongue deux voyelles qui se suivent à l’intérieur d’un mot (exemples : luire, adieu). Elles peuvent être prononcées en une ou deux émissions de la voix (Lui/re ou lu/i/re) et compteront selon le cas pour une ou deux syllabes.
Important : C’est le nombre total de syllabes du vers qui indique si la diphtongue doit être lue comme une synérèse ou une diérèse.
On appelle synérèse une diphtongue prononcée en une seule émission de voix, ce qui équivaut à grouper en une même syllabe deux voyelles contigües qui, dans la prononciation courante, comptent pour deux syllabes.
Ex : Re/gret/tant/ mon /a/mour/ et/ vo/tre /fier /dé/dain (P.de Ronsard) fier compte pour une syllabe et non deux ( fi – er )
On appelle diérèse une diphtongue prononcée en deux émissions de voix, ce qui équivaut à la prononciation en deux syllabes distinctes de deux voyelles successives d'un même mot. Dans certains mots, elle est indiquée par un tréma , ex. : maïs , laïc , argüer ...
Le nom des vers
1 syllabe monosyllabe 7 syllabes
Heptasyllabe
2 syllabes