Voltaire a dit : "Je prend ma plume pour une épée". Son confrère philosophe Victor Hugo est un homme très impliqué dans la vie politique et IL revendique qu’il est contre Napoléon III. S’opposant à la violence si celle-ci s’exerce contre le pouvoir démocratique, mais la justifiant contre un pouvoir illégitime, V. Hugo est un écrivain adepte du romantisme. Il fera un discours à l’assemblée le 30 juin 1850. Quel tableau de la misère Victor Hugo parviendra-t-il à dresser avec son discours éloquent ? Je montrerais dans une première partie le discours d’un orateur maniant l’art de l’éloquence et ensuite je dresserais le tableau de la misère.

Tout d'abord, nous observerons donc le discours d'un orateur maniant l'art de l'éloquence.
Dans un premier temps, Victor Hugo cherchera à convaincre. On peut dire que dans l'extrait qui nous est présenté, V. Hugo suivra un schéma argumentatif. Il commencera avec un captatio benvolentiae qui utilisera la répétition comme "figurez-vous, masure" comme moyen de capter l'attention du public, tout en attirant la sympathie du lecteur sur son thème en ayant recours au registre pathétique. On peut donc noter la présence du champ lexical de la souffrance, de la douleur avec "méphitique, créature humaine, cinq ou six dans un lit, population maladive ... ". On observera aussi que l’argumentation du discours se fera par la présence de plusieurs types de discours argumentatif comme :
- l' A priori qui apparaît des la ligne 1 avec "Figurez-vous ces caves dont rien de ce que je vous ai dit ne peut donner l'idée" qui nous laisse comprendre que même les mots d'un Erudit comme Hugo ne peut décrire l'horreur de ces lieux, de plus, l'intensité de cette affirmation est accrus avec la présence d'une accumulation d'adjectif "sombres, humides, glaciales, méphitiques, plein de miasmes stagnants" ligne 2.
-l' Assertion qui est utilisé par Hugo pour soutenir la vérité de ces propos, de ces affirmations. On peut la voir par la présence d’un grand nombre