Victor hugo
Les activités humanistes de Hugo, ce n’est pas seulement la haute politique française car ce sont surtout les couches sociales les plus basses qui sont importantes à ses yeux. Hugo professe la philosophie que c’est la pauvreté qui, souvent, pousse des hommes à commettre un crime et que, pour cette raison, il n’est pas juste de les condamner. C’est pourquoi il s’oppose fortement à la peine de mort et réclame son abolition. Il est indigné par le traitement des hommes pauvres, surtout ceux accusés de quelque crime et souvent il intervient pour les aider. Il cherche même à attirer l’attention du public vis-à-vis de ce problème et dédie à cette intention plusieurs de ses œuvres romanesques.
Dans ses romans, Hugo soulève fréquemment des problèmes sociaux – l’hypocrisie et l’injustice de la société ainsi que la misère de quelques couches sociales. Toutefois ce n’est pas seulement la vie dure des pauvres et l’ignorance des riches que Hugo critique, c’est aussi le système judiciaire français, ses imperfections et ses injustices.
Hugo éprouve de la pitié pour des condamnés à mort et de la haine pour la guillotine. Il trouve la peine capitale insupportable et ne comprend pas pourquoi « la société fît au coupable, et de sang-froid, et sans danger, précisément la même chose dont elle le punissait »[1].A travers Claude Gueux, Hugo accuse la pauvreté et l’injustice sociale comme responsables de nombreux