Vieillesse / sagesse

567 mots 3 pages
VIEILLESSE / SAGESSE

Le seul véritable enjeu de la vieillesse, c'est la sagesse, car celle-ci ne saurait être apprise ni par le jeune ni par l'adulte: - jeune, on n'est pas capable d'apprendre la sagesse ; - adulte, on n'est pas (non plus) capable d'apprendre la sagesse ; - par conséquent, c'est dans la vieillesse qu'on peut véritablement apprendre à devenir sage.

Définition de la sagesse.
La sagesse désigne le savoir et la vertu d'un être. Elle caractérise celui qui est en accord avec lui-même et avec les autres, avec son corps et ses passions (vertus de tempérance, de modération et de justice), qui a cultivé ses facultés mentales, tout en accordant ses actes à ses paroles. Dans son acception populaire, la sagesse est attribuée à celui ou celle qui prend des décisions raisonnables, au prix de ses propres intérêts parfois. On qualifie d'enfants sages ceux qui sont obéissants et discrets.

Bref historique de la notion de sagesse.
Chez les philosophes grecs ou dans la tradition orientale, la sagesse (« sophia » en grec) est l'idéal de la vie humaine. Il peut se définir comme un état de réalisation qui s'appuie sur une connaissance de soi et du monde, s'accompagne d'un bonheur suprême et correspond à l'état de perfection le plus élevé que puisse atteindre l'humain et son esprit. La sagesse est le "savoir être heureux" ou encore la science du bonheur. Plusieurs chemins sont possibles.
La sagesse d’Héraclite propose des aphorismes qui mettent en lumière le perpétuel mouvement des choses, changement qui nous force à rechercher les solutions adaptatives les meilleures et auquel on doit s'acclimater (« Tu ne te baigneras pas deux fois dans le même fleuve ») par une connaissance de la raison des choses : "la sagesse consiste en une seule chose : connaître le logos qui agit toujours et partout."
A la suite de Socrate, modèle de la sagesse antique, les Stoïciens et les Epicuriens définissent la sagesse comme la maîtrise des désirs par la

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