ville durable
Aujourd’hui, le vélo a une place de plus en plus importante en France. En 2007, 42% de la population française, soit 24 millions d’individus1, utilise le vélo pour des déplacements, majoritairement à vocation de loisirs et touristiques (94 %), contre seulement 15 % à vocation utilitaire, bien que ce taux soit en hausse (liens entre domiciles, lieux de travail, équipements,...) et 8 % pour la pratique sportive.
D'une part, dans un contexte de réchauffement climatique et d’explosion des prix des énergies, la réintroduction du vélo à vocation utilitaire dans la ville semble favorable et nécessaire. Le développement de ce type de déplacement doux permettra de lutter contre ces aléas. Cela passe notamment par la démarche Plan Climat Énergie2. Suite au Grenelle II de l’Environnement, le Plan Climat Énergie est un document stratégique comprenant des mesures de lutte contre les impacts de l’Homme sur l’environnement en travaillant par exemple sur les transports doux pour réduire l’émission des gaz à effet de serre.
D’autre part, un autre outil est utile dans la perspective du développement des déplacements doux : le Plan de Déplacement Urbain3, document de planification à long terme (10 ans) qui a une influence sur le Plan Local d’Urbanisme et qui doit prendre en compte les orientations du Schéma de Cohérence Territorial. Tous les modes de transports sont concernés, ce qui se traduit par la mise en place d’actions en faveur des modes de transports alternatifs à la voiture. L’étalement urbain est un facteur important de la présence prédominante de la voiture dans la société.
Le PDU est régi par la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l'Énergie de 1996 et par la Loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain de 20024-5. La première loi oblige la réalisation d’un PDU pour toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Cette loi préconise, dans le cadre d’un périmètre de transport urbain, l’organisation du transport des