ville sans voiture
Jusqu’à maintenant, nous avons vu comment un territoire devrait être organisé et structuré pour favoriser une moins grande dépendance à la voiture. Plusieurs moyens s’offrent à nous. Plus nous en mettons de l’avant conjointement, plus nous sommes capable d’offrir un choix alternatif, efficace et de qualité à la voiture. Ceci est primordial si nous voulons engendrer un virage vers un Centre-ville moins dépendant de la voiture. De plus, les différentes exemple observé dans plusieurs villes du monde ( Londres, Bordeaux etc.) nous montre que pour amorcer ce virage, il faut aussi une certaine volonté politique de changement. En effet, les pouvoirs publiques dicte aussi les choix d’aménagement de la ville. Encore une fois, pour ce qui de Montréal, nous sommes optimistes. En 2011, la Communauté Métropolitaine de Montréal a adopté un nouveau Plan Métropolitain D’aménagement et de Développement (P.M.A.D) Ce PMAD prévoit favoriser les aménagements orientés sur les transports collectifs de type TOD ( voir chapitre 13) pour au moins 40% des nouveaux développements résidentiels. Il vise également à réduire la place de l’automobile tout en haussant celle des transports collectifs. (Lefebvre, 2013)1
Ceci étant dit, Il ne faut pas oublier que la voiture est ancrée dans les habitudes de vies des gens depuis plusieurs décennies. Elle est au cœur de nos vies. Nous savons aussi qu’un changement de choix pour un individu lorsqu’une habitude est aussi forte que l’utilisation quotidienne de la voiture, ne se fait pas du jour au lendemain. Dans ce sens, nous croyons que l’arbitrage des individus joue un grand rôle dans le choix d’un mode de transport. Pourquoi un individu monte dans un autobus ou un train plutôt qu’en voiture ? La compréhension des motivations et des rationalités qui fondent les comportements de mobilité est importante dans la recherche de solution et de changement d’habitude que serait un centre-ville sans voiture. Une recherche sur les