Villes et développement durable
La population se concentre de plus en plus dans les villes. D’ici 2025, les ¾ de celle-ci seront dans les pays pauvres. Dans les pays en développement (contrairement aux pays développés), la croissance urbaine explose à cause de l’exode rural, de la forte croissance naturelle et des meilleurs services de santé. Les grandes métropoles ont une logique mondiale de concentration des activités. Elles ont des ressources abondantes et fonctionnent entre elles en réseaux.
Les villes consomment de plus en plus d’espace, elles sont entourées de banlieues puis d’espaces périurbains. Cette La consommation d’espace augmente plus vite que celle de la population. L’étalement urbain, grâce à l’automobile qui permet de faire de plus grands trajets (notamment pour le travail), est accentué par l’aspiration à un logement individuel, l’horizontalité des constructions en dehors des CBD et des quartiers centraux. Les zones d’activités spécialisées couvrent aussi beaucoup d’espaces proches des rocades. Les habitats précaires sont souvent en périphérie dans les villes du Sud. Cet étalement urbain a un coup environnemental et social élevé, qu’il s’agisse des réseaux collectifs, de la consommation, des rejets ou encore des déplacements.
Les contrastes socio-spatiaux sont de plus en plus marqués en ville. Les plus aisés s’installent dans les quartiers périphériques, ou dans de luxueux immeubles de quartiers plus centraux. Les plus pauvres n’ont pas ce choix et se logent dans des quartiers moins attractifs tels que les centres anciens, quartiers informels ou encore les bidonvilles (dans les villes du Sud). Les espaces urbains se juxtaposent sans être en relation. Les habitants fréquentent des quartiers limités et différents suivant leur statut social. Les Gated communities se développent. Il y a aussi des quartiers intermédiaires ou mixtes, la rue et les espaces publics sont des lieux d’urbanité.
II Transports et mobilités : au