Vincere rentré déçu du festival de canne. Mets en scène de façon lyrique, opératique une parti de la vie de Mussolini à travers le regard de sa maîtresse et de leur enfant au début de sa vie politique. très diffèrent dans la forme, Vincere a en commun avec la palme d'or d'analyser les origines du fascisme, mais vincere le lie à un certain creuset culturel dans l'Italie de l'entre deux guerres. mettant en exergue un sentiment national et l'apologie de la vitesse, la force, à travers verdi et les futuristes italiens. Ida maîtresse ,puis supposée femme de mussolini, accompagne ce dernier dans sa carrière politique. écartés, elle et son fils, Elle tentera par tous les moyens de regagner l'amour, la reconnaissance et l'estime du père de son enfant. mussolini d'abord interprété par Filippo Timi disparaît peu à peu de l'écran, perd peu à peu corps pour devenir une icône vivante et n'apparaît alors que sur les images d'archives. il n'a alors plus de corps , terrible dieu à la gestuelle exagéré, virant au burlesque, un burlesque terrifiant, nous ne somme plus qu'a quelques années des pires moments du fascisme et de la seconde guerre mondial.
Giovanna Mezzogiornow(Ida) bouleverse par son interprétation , symbolisant cette Italie séduite à la folie par ce charismatique personnage. tout en suivant Ida on est bien malgré nous emporté comme, elle, l'Italie . Mais la plus grande finesse de réalisation réside dans les passages fluides de la petite à la grande histoire, mis en scène grâce à de fines métaphores. Passage aussi entre nous et l'Italie mussolinienne grâce au charismatique Filippo Timi , et enfin le passage inverse, entre l'Italie mussolinienne et l'actuelle.
Vincere et un film historique (quelle soit petite ou grande), engagé, politique, réalisé avec des moyens dérisoire il ambitionne pourtant une grande