Visa pour l'image
Le photoreportage : une véritable argumentation visuelle
Observations générales :
Le titre de l’exposition est « Les cimetières de l’électronique » dont l’auteur est Stanley Greene, le thème général de l’exposition est la pollution liée aux déchets électronique.
Ce reportage s’est réalisé dans plusieurs pays différents dont le Nigéria, le Pakistan, l’Inde et la Chine.
L’idée de faire ce reportage est apparu au photographe en novembre 2010, donc je pense que ce travail à durer environ un an et demi voir deux ans en comptant le tri et la sélection des photos, la préparation pour des expositions comme ici avec « Visa pour l’image ».
Stanley Greene appartient à l’agence Noor dont il est d’ailleurs l’un des cofondateurs.
Analyse de l’exposition :
Les photos sont en noir et blanc. Ce choix peut s’expliquer par le fait que la couleur représente le modernisme en effet au début de cette ère technologique dans laquelle nous vivons il n’existait pas de photo en couleur or le photographe nous montre aussi les méfaits de la technologie qui va à terme provoquer l’effet contraire: au lieu du modernisme nous allons retourner à une période archaïque comme le montre les débris et la pollution ambiante que l’on trouve dans chaque photo. De plus le noir et blanc accentue un sentiment d’angoisse lié à la situation.
Les images ont effectivement un ordre particulier elles vont de celle représentant le moins de pollution à celle en représentant le plus.
Les différents thèmes sont la pollution, les conditions de vie déplorable et la maladie.
Il y avait 47 photos présentées à l’exposition, mais je ne pense vraiment pas qu’elles aient été toutes exposés lors d’un reportage il faut