Présentation du contexte actuel du secteur :
Après la crise économique et financière que l’Europe a connu en 2008 jusqu’à la fin de 2011.le textile marocain commence à se remettre de nouveau pour jouer son rôle du secteur locomotive de l’industrie nationale malgré la concurrence féroce avec les asiatique, la Turquie et la Tunisie qui arrivent à mieux se positionner devant nous et à capitaliser sur leurs potentiels. Mais malgré cela le futur de ce secteur au royaume s’affiche plus prometteurs avec les nouvelles reformes adoptés par l’AMITH et le ministère de l’industrie.
L’objectif de ces reformes étant de se détacher progressivement de la logique actuelle du secteur, qui consiste en 3 filières (chaîne et trame, maille, textile de maison) et par là même de se soustraire à la défaillance de la demande mondiale largement impactée par la crise.
La stratégie de l’AMITH s’inscrit dans la rupture. Elle est structurée autour de la définition d’une nouvelle vision et des ambitions à moyen et long termes. À cet effet, les membres du groupement planchent sur une nouvelle vision pour l’horizon 2025. «Avec le postulat de positionnement du secteur au rang de priorité nationale, notre ambition est de développer à l’horizon 2025 un secteur de niveau international, pouvant placer le Maroc parmi les principales zones textiles à l’échelle planétaire», apprend-on auprès de l’AMITH. L’enjeu est de saisir les opportunités induites par le recentrage de l’Asie sur son marché intérieur. Pour ce faire, les professionnels ont défini des axes prioritaires : l’habillement mode, l’art de vivre, les textiles de maison, les textiles techniques, les produits intelligents... Le pari est, en effet, de pouvoir remonter en gamme et proposer des produits à plus forte valeur ajoutée et que le secteur puisse contribuer à la lutte contre le chômage ou encore la résorption du déficit de la balance commerciale. Les grandes lignes de cette vision 2025 seront finalisées et révélées dans le détail vers