Vision stratégique du groupe l'oréal
Les années de la présidence de Sir Lindsay Owen-Jones sont celles de l’internationalisation systématique et bien orchestrée du groupe. Une formidable expansion géographique qui se traduit par plus de 50% du chiffre d’affaires hors Europe.
La conquête de l’Est
Après la chute du mur de Berlin, L’Oréal s’implante rapidement dans les pays de l’ex empire soviétique où l’explosion économique est au rendez-vous. La soif de consommation est immense et le groupe sait y répondre.
Les années 90 sont aussi celles de l’entrée sur le marché chinois, un marché encore émergent, mais où Sir Lindsay Owen-Jones perçoit un gigantesque réservoir de croissance. Il choisit d’y lancer en priorité des marques haut de gamme, un paradoxe apparent qui se révèle être un succès.
Dès 1993, le mouvement s’accentue sur toute l’Asie. Des filiales sont créées en Corée du Sud, en Thaïlande, aux Philippines, en Inde, en Malaisie, à Singapour et au Japon.
Les défis américains
« Il n’y a pas de réussite internationale, sans réussite américaine, ce n’est pas seulement un territoire à conquérir mais un deuxième pôle de rayonnement dans le monde ». Le rachat de Cosmair par L’Oréal en 1994 ouvre la porte à nombre d’acquisitions stratégiques de grandes marques américaines. Maybelline, Softsheen, Carson, Redken, Matrix, Kiehl’s font la force de la filiale américaine aujourd’hui. Ce marché riche, exigeant, multi-ethnique est une source de créativité pour l’ensemble du groupe. Il est aussi le berceau de la diversité de L'Oréal.
En Amérique du Sud, la présence de L’Oréal s’affirme de plus en plus, au Brésil, au Mexique, en Argentine, malgré des conjonctures difficiles et hasardeuses. La population jeune est une promesse de croissance importante sur laquelle Lindsay Owen-Jones appuie sa politique d’expansion.
Marques
CONSTITUER LE PORTEFEUILLE LE PLUS PERFORMANT DE LA PROFESSION
A la fin des années 80 le groupe est à dominante capillaire et Sir Lindsay