vive les études
De ces trois hommes, Doña Sol n’a de sentiments que pour Hernani. Elle éprouve beaucoup d’amour pour lui, même s’il mène une vie de banni. Nous pouvons constater après la lecture de cet extrait qu’il rentre dans plusieurs registres : le tragique, avec la destinée funeste d’Hernani, qui va vers une mort certaine « l’échafaud » (début de la scène 2) ; le registre épique, évoquant la vie héroïque d’Hernani, dans une longue tirade, encadrée par la répétition de la réplique de Doña Sol : « je vous suivrai » ; et le registre lyrique, lorsque Doña Sol exprime sa passion amoureuse pour Hernani. Dans sa tirade Hernani essaie de dissuader Doña Sol de le suivre car sa vie est trop dure pour elle, mais elle est décidée, elle le suivra.
[...] Elle insiste sur le fait qu’elle ne peut vivre sans lui. Doña Sol utilise une hyperbole pour montrer qu’elle est attachée à Hernani : Mais dès qu’enfin ce pas que j’attends et que j’aime vient frapper mon oreille, alors il me souvient que je vis, et je sens mon âme qui revient (vers36-38), il s’agit ici d’une allitération, car nous pouvons constater qu’il y a des mêmes sons consonantiques qui sont : souvient/revient et j’aime/oreille. Cela nous montre qu’il est tout, pour elle, il représente le but de sa vie. [...]
[...] Cela nous montre qu’Hernani, risque de faire pareil que son père, c'est-à-dire : se faire exécuter par le roi. Le premier paragraphe de cette deuxième partie, que je vais vous présenter dès à présent, parle de l’amour de Doña Sol pour Hernani,