Dissertation littéraire N°1

« Baudelaire a la capacité de transmuer la boue du réel en or poétique »
Valérie Lagier

Le poète français Charles Baudelaire a écrit « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Cette phrase est tirée d’un projet d’épilogue pour la seconde édition de son recueil de poésies Les Fleurs du Mal. Par cette phrase, le poète à voulu nous expliquer quel était le but de son ouvrage. Il voulait décrire les choses les plus anodines qui nous entourent et leur rendre leur beauté. Comme l’a dit Valérie Lagier : “ Baudelaire a la capacité de transmuer la boue du reel en or poétique.” C'est ce livre publié pour la première fois en 1840 qui à rendu Baudelaire et ses oeuvres célèbres. Son style provoquant et unique à fait de lui l'un des poète français le plus connu au monde.
A travers les poèmes de L’albatros, de L’invitation au voyage et de L'horloge, nous tenterons de voir comment le poète transforme de la boue en or

Baudelaire a écrit un poème qui parle d’un oiseau de mer, quelconque : l’Abatros. Pourtant quand il le décrit, il parvient à le faire paraître important malgé la présence de mots qui ont une connotation plutôt négative, « ces rois de l’azur, maladroits et honteux ». En effet dans la doxa, un roi pourrait être un antonyme des mots maladroit et honteux. Le poète parvient à nous faire oublier que cet oiseau est tout ce qu’il y a de plus commun et nous le présente comme un souverain, quelqu’un d’important.
Baudelaire poursuit son poème en se moquant, presque, de ce pauvre animal, avec les termes « gauche et veule » ainsi que « comique et laid » le poète écorche encore un peu plus cet bête qu'il appelait précédement « le roi de l'azur». Après avoir vivement critiqué l'albatros sur son aspect physique et sur sa tenue, Baudelaire fait un rapprochement entre l’oiseau et le poète. Son tout dernier vers rend à l’oiseau sa beauté, en justifiant les critiques faites à son encontre, par le fait que ses ailes sont simplement trop