Vivre au Moyen-âge

LA SOCIETE

Au Moyen âge, trois groupe composaient la société féodale : les paysans qui travaillaient la terre, les chevaliers qui combattaient, les hommes d’Eglise qui priaient. Il en fut ainsi jusque vers l’an mille. Peu à peu vint s’ajouter un quatrième groupe, constitué par les gens des villes : marchands, artisans, ouvriers. Cette société fonctionnait selon un système politique et social : la féodalité. Celle-ci reposait sur un lien qui unissait deux hommes libres, le vassal et le seigneur ou suzerain. Le vassal qui devait aide et obéissance à son suzerain, recevait en échange une terre ou un fief, dont les revenus lui appartenait toute sa vie. Une partie des terre est réservée au propriétaire, le reste est loué à des paysans libre, les vilains, ou non libre, les serfs. Ces paysans paient des droits seigneuriaux, cultivent les terres de leur seigneur et s’acquittent de corvées comme l’entretien des fossés et des murailles du château. Si les vilains sont libres d’aller s’installer ailleurs, les serfs sont attachés au fief qu’ils ne peuvent pas quitter. Le seigneur, en échange, doit protection à ses paysans, qui se réfugient à la première alerte du château.

LE VILLAGE

La majorité de la population vit donc à la campagne, dans les villages, dont les plus grand pouvaient compter jusqu’ à cinq cents habitants. Le village est bâti autour d’une église ou d’un château. L’organisation du travail est collective : certains biens sont communs (le pressoir, le moulin, le four à pain), bon nombre de travaux sont regroupés. Il en est ainsi des moissons auxquelles, en été, tout le village participe. Puis les bêtes du village (vache, chevaux, moutons, chèvres) vont en pâture sur les terres qu’elles fertilisent .Le terroir est donc constitué par des champs et pâturages. Quand aux bois et aux forets ils servent à la fois de lieux de pacage pour le bétail et de réserve de bois. Le seigneur y chasse. Les villageois, eux, peuvent se