voilà

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l'idéaliser. La nature intervient afin de sous-entendre la mort, sa description nous montre un côté triste, dramatique. Il personnifie même la nature en nous montrant que la campagne ressent la mort arriver, notamment grâce au champ lexical de l'obscurité et celui de la mort, ainsi qu’avec une description peu rassurante " brouillard laiteux". A l’inverse dans les deux textes suivants, la nature est moins décrite. En effet, André Malraux et Albert Camus s’attardent d’avantage sur la psychologie et les sentiments des personnages. Par exemple, dans le passage de La condition humaine, nous n’avons qu’une information sur le lieu de la scène : dans la ville dite «building» l.6, alors que nous connaissons les ressentis et les mouvements du personnage Tchen : «angoisse» ; hébétude» ; «mains hésitantes» ; «éleva légèrement le bras droit». En outre, La Condition Humaine se déroule dans un environnement urbain, ce n’est donc pas une nature comme dans les autres textes qui est décrite mais la ville, ses buildings et leur lumière. Dans le texte Thérèse Raquin l’on assiste tout d’abord à une description de la nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6. La condition humaine ne parle en termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu’elle provient d’un building : «La seule lumière venait du building» l.6. Cette lumière est en opposition avec les lumières présentes dans les textes autres textes de Zola et Camus qui sont des lumières naturelles qui proviennent du soleil, on assiste d’ailleurs au coucher de soleil dans le premier passage, qui donne un cadre merveilleux au texte : «Ils regardaient les dernières lueurs quitter les hautes branches».
Dans ces trois extraits la nature n’est pas perçue de la même manière par le lecteur. En effet dans le texte de Camus, la nature semble belle et chaude, «bruit des

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