Voix et silence des femmes du 18ème siècle
La supposée liberté d'expression de la femme française dans la haute société
L'injustice de la condition féminine dans la société française
La séduction
L'éducation
Une parole réduite au silence
L'hypocrisie du discours
La morale religieuse
Résumé de l'exposé...
Les femmes françaises furent les premières femmes d’Europe au 18ème siècle à avoir accès à des pratiques sociales et culturelles au même titre que les hommes, et cela grâce aux salons littéraires et à une vie mondaine intense, qui constituaient alors un espace public commun pour les femmes et les homme de cette époque.
L’héroïne des Malheurs de l’Amour (Pauline), comme celle des Lettres d’une péruvienne, se voient plongées très rapidement dans la vie mondaine de la société de l’époque, ce qui n’est pas le cas de l’héroïne de Manon Lescaut, issue d’une classe sociale moins élevée.
C’est aux vues de cette place qu’occupent les femmes dans la vie mondaine, que Fréron décrit la condition des femmes.
Dans cette citation, Fréron énumère dans un premier temps les éléments qui font selon lui de la vie des femmes françaises des femmes libres : « L’usage du monde qu’elles voient de bonne heure » fait référence aux mondanités que les jeunes filles de statut social élevé pratiquent très tôt et à une vie sociale à laquelle elles peuvent participer dès leur plus jeune âge.
Aux vues de nos trois œuvres, on peut donc se demander ce qui enchaîne nos héroïnes au malheur de leur destin, et dans quelles mesures les femmes françaises sont elles opprimées.
Pour envisager cette question, il sera d’abord nécessaire de se demander quelle est la place de la femme dans la société française, selon les œuvres de Mme de Graffigny et de Tencin, mais aussi selon l’œuvre de Prévost. Il sera donc nécessaire d’analyser le rôle qui est attribué aux femmes dans la haute société de l’époque, mais aussi de voir dans quelles mesures leur parole est réduite au