C’était un lundi matin pendant les vacances d’été. Le soleil brillait dans le ciel bleu azur. Comme papa était en congé, lui et moi, nous profitâmes pour disputer un match de foot dans le jardin familial. Pendant ce temps, maman s’affairait à la cuisine. Elle voulait préparer un gâteau au chocolat quand elle s’aperçut qu’elle n’avait ni sucre ni chocolat. A cette découverte, elle hurla de colère ; j’avais une fois de plus tout mangé. Comme punition, maman m’envoya faire les courses au supermarché du coin pour lui acheter un paquet de sucre et du chocolat noir de bonne qualité. Elle me donna un billet de cinq cents roupies et m’ordonna de ne pas perdre du temps en route.
N’ayant pas le choix j’acceptai de lui rendre ce service pour me faire pardonner. Elle me serra fort dans ses bras et me recommanda d’être très prudent en chemin. Je m’étais mis tout de suite en route. Après une dizaine de minutes de marche, j’arrivai à ma destination. Dehors, devant le magasin, je vis un homme étrange qui suivait du regard les clients. Vêtu d’une veste tachetée et sale alors qu’on était en plein été et un jean tout troué. Il me semblait qu’il cherchait sa proie. Son action me donna raison. L’homme singulier s’approcha silencieusement d’une belle jeune femme et d’un geste brusque et violent lui arracha son sac à sac main et prit la poudre d’escampette. La jeune fille hurla de détresse, appelant à l’aide aux badauds.
Témoin de ce vol à la tire, je pris mon courage à deux mains et je me lançai à la poursuite du scélérat. Me voyant le pourchassant, le gredin brandit une arme à feu dans ma direction. Perreux de nature, je ralentis le pas et alerta la police grâce à mon cellulaire, donnant ainsi la position du voleur. En un clin d’œil, quatre officiers de l’ordre arrivèrent sur les lieux. Ils pourchassèrent le malfaiteur qui fut capturer peu de temps après. Le truand fut emmené au poste de police pour être interrogé. Quant à moi, je fus aussi conduit à l’hôtel