Voltaire. micromégas. extrait n°1 : chap. 1 : voyage d’un habitant de l’étoile sirius dans la planète de saturne.
-L’œuvre Micromégas est écrite vers 1732, pour être finalement publiée en 1752. -On reconnait une influence de Newton, dont il donne une vision simplifiée. Il reprend le voyage imaginaire et l’adapte au besoin philosophique du moment. -Micromégas est un aperçu de la philosophie de Voltaire sur la modération. Micromégas, à travers sa dualité petit/grand, nous pousse à tirer une leçon à partir de différents points de vue.
Commentaire
I. La relativité du conte lui-même II. La notion d’instant et d’éternité III. Les intentions morales et philosophiques du texte I. Le conte philosophique est orienté et s’organise en plusieurs parties : → La phase initiale, dans laquelle est exprimée l’insatisfaction des gens. Cette thèse principale de départ agit comme une leçon de sagesse. → Un dialogue sur les durées de vies, très variables et parfois énormes, allant d’un extrême à l’autre : et pourtant les gens restent insatisfaits, quelle que soit leur durée de vie II. L’expression « instant d’éternité » (ligne 21) résume à elle seule la relativité du temps. Cette idée sert à prendre le parti de la condition qui est la nôtre. Voltaire propose une réflexion philosophique et approfondie de la perception du temps, relatif et subjectif. On retrouve alors la notion des deux infinis de Pascal (qui montre la petitesse de l’homme face à tout) Voltaire fait une réflexion extérieure sur l’identité les contraires : il ne tire absolument pas les mêmes conclusions que Pascal : sa conclusion est qu’il faut se contenter de ce que l’on a, car il est vain de se montrer insatisfait. III. Voltaire s’adonne ici à une morale sur le thème de la mort. Cette mort empêche toute comparaison entre la vie et l’infini, elle est vue comme une métamorphose, elle est intégrée à un tout universel, elle fait partie de l’ordre des choses, ce n’est finalement qu’une sorte de point de vue (ligne 19-21). De cette façon, la mort n’existe pas, ce n’est qu’un