Voltaire, rousseau
Ce n’est que pendant la première moitié du 18ème siècle que l’optimisme des lumières est sans nuances. On voit très vite les philosophes se mettre à douter. En 1759, Voltaire est moins enthousiaste en écrivant Candide. Rousseau remet le progrès en question en 1750 lors d’une réponse à un concours. Il conteste les idées des ses collègues et explique que les hommes, en évoluant, on perdu leurs qualités. Il est issu d’une famille modeste.
Thèse de Rousseau : l’homme est bon par nature, c’est la société qui le corrompt.
Extrait le plus connus du discours sur les sciences et les arts est la « prosopopée (paroles, discours prononcé d’une personne morte ou on fait parler un être inanimé ou qui ne peut pas parler) de Fabricius ».
Texte 1 : Prosopopée de Fabricius en 1750, Rousseau
Ce texte est fondé sur l’analyse d’un exemple : Rome. Rome a eu un passé glorieux avant l’intervention des « savants » (théâtre, littérature, art…) ils ont été pervertis, on voit là la décadence des romains, ils ont perdu leur virilité…
Par induction il en déduit une loi : L’heureuse ignorance et la sagesse éternelle nous avait placé. Il revient sur cette raison biblique : Dieu a eu raison d’interdire le savoir aux hommes, ce texte est le contraire à celui du Mondain. La science est présentée ici comme une arme dangereuse. La difficulté d’apprendre lui semble être une bénédiction car il y en a au moins qui peuvent rester heureux.
Texte 2 : Supplément au voyage de Bougainville, Diderot.
Bougainville est un navigateur, il revient avec un récit de Voyage (à Tahiti), Diderot est fasciné et y apporte un