L’Histoire du droit de vote des femmes en France.

Le premier pays à avoir accordé le droit de vote aux femmes, est la Nouvelle-Zélande en 1893, ce qui était encore loin d’être le cas pour la France. Le vote est un acte par lequel un citoyen participe en se prononçant dans un sens déterminé au choix de ses représentants ou à la prise d’une décision. A partir 1791, on distingue les citoyens passifs des citoyens actifs qui sont des hommes de plus de 25 ans et payant un impôt, le cens, c’est l suffrage censitaire. Sous le Consulat, l’électorat est ouvert à tous les hommes. Puis le suffrage redevient très restreint avec la Charte Constitutionnelle du 4 juin 1814 où seuls les hommes de plus de 30 ans et payant un montant d’impôts directs fixe peuvent voter. Enfin, sous la Troisième République, c’est l’avènement du suffrage universel masculin qui perdurera jusqu’en 1944, où l’ordonnance du 21 avril 1944 accorde le droit de vote aux femmes françaises pour la première fois. Quelles sont les causes et les moyens mis en œuvre pour l’acquisition du droit de vote féminin en France ? Nous verrons d’abord les causes d’un droit de vote tardif (I) Puis nous analyserons les moyens mis en place pour acquérir ce droit de vote (II).

I. Un droit de vote accordé tardivement.

Les femmes ont acquis le droit de vote tardivement à cause d’une image négative de la femme (A) mais également du fait de nombreux obstacles (B).

A. Une image de la femme marquée par des traditions.

La femme, a toujours été marquée par une image traditionnelle. En effet, la situation de celle-ci n’a que très peu évolué depuis le Moyen-âge. La société a toujours été imprégnée du Christianisme qui donne la femme comme inférieure à l’homme. Celle-ci a été crée à partir de l’homme et non pas en même temps que lui. C’est pourquoi, celle-ci lui est soumise. Par la suite, la féminité a été étudié de près par des philosophes et des