Voyage au congo - andré gide
I) La description du système colonial
A cette époque, le Congo est un pays colonisé à la fois par la France et par la Belgique. Cependant, André Gide s’intéresse plus particulièrement à la partie française. Sur ce territoire, les africains sont exploités et maltraités. De plus, ils sont contraints au travail forcé. Le travail forcé des indigènes
Il existe de nombreuses formes de travail forcé : tout d’abord, il existe les travaux d’utilité publique (routes, équipements). Les africains sont, le plus souvent employé à des tâches subalternes comme porteurs, par exemple, au fur et à mesure que la colonie avance dans le pays. Les hommes sont réquisitionnés dans les villages, en priorité les plus vigoureux. Les travaux d’utilité publique
Au Congo français, les axes routiers sont peu nombreux. En effet, la pauvreté du pays est telle qu’il n’y a pas de moyens financiers pour les construire ou bien, elles ne sont pas achevées.
« Les rues vont de la mer à la lagune ; celle-ci, peu large, en cet endroit… l’autre extrémité de la rue se perd dans le sable d’une sorte de dune » p.19 Les tâches subalternes
Les indigènes sont utilisés sur le wharf (quai) : « un fourmillement de noirs poussent des wagonnets »p.18
A l’intérieur des villages, les personnages importants se déplacent en tipoye (fauteuil suspendu et porté par deux hommes) : « l’administrateur vient à nous en tipoye et en met aimablement deux autres à notre disposition » p.22 Les indigènes sont, le plus souvent, pris comme boys (homme à tout faire) : « nous engageons,