voyage
Parce que le voyage nous apprend ce qu'il y a d'essentiel dans la vie : les sentiments, dont les romantiques s'abreuvent.
Quand on voyage et qu'on va à la rencontre d'autres hommes de moeurs différents en s'y intéressant vraiment, non pas avec un regard de touriste mais avec un coeur d'ami, on se rend finalement compte de ce qui nous unit tous, êtres humains : les sentiments, les émotions.
Une opinion, une idée, une pensée, sont éphémeres, fruits d'une époque et d'une culture données.
Il faut faire un long voyage librement pour ouvrir son esprit, et surtout son coeur, aller a la rencontre des autres différents culturellement mais identiques émotionnellement.
Un conseil : aller dans des pays non développés et libres.
Dans le voyage on apprend le "relativisme culturel" et "l'universalisme émotionnel".
comme l'avait fait auparavant Freud, de se rendre compte de ses qualités et de ses défauts, et grâce à cela, de progresser et de s'éloigner peu à peu de la part de lui-même qui l'aurait emmené à devenir Hitler.
Le style d'écriture, alternant sèchement le récit de la vie des deux personnages, Hitler (historique) et Adolf H. (imaginé par l'auteur) rehausse le malaise qui se fait à chaque instant plus palpable : le dictateur Hitler est une évolution possible existant chez tout être humain. C'est là un des messages de l'auteur : rien n'est jamais joué, chaque homme décide à chaque moment de l'orientation de sa vie. Cette thèse s'approche de l'existentialisme de Jean-Paul Sartre, qui considère lui-aussi que les hommes se réinventent perpétuellement.
Résumé
L’histoire : Vienne, 8 octobre 1908 : une voix résonne à l’Ecole des Beaux-Arts et va, sans le savoir, modifier à jamais le cours de l’histoire. « Hitler Adolf : recalé ! » Bon, je sais, cela n’a l’air de rien comme cela mais si...
Et si Hitler avait été accepté ? En plus de changer le cours de son existence, cela aurait-t-il changé le cours de la