Vulgarisation scientifique d'un article journalistique
Notre interprétation de l’article scientifique
L’article scientifique a tout d’abord pour objectif d’examiner le lien entre la consommation d’alcool et le déclin de la fonction cognitive auprès de la population en milieu de vie, c’est-à-dire âgée de 44 à 69 ans. Les chercheurs nous décrivent leur démarche scientifique qui correspond à trois évaluations étalées sur une période de 10 ans. Ces tests, réalisés sur un échantillon 5054 hommes et 2099 femmes, sont composés de deux branches principales, soit le test de mémoire et les trois tests sur les fonctions exécutives. Le test de mémoire consiste à mémoriser, dans un intervalle de deux minutes, le plus de mots possible composés d’une à deux syllabes parmi 20 mots courants énoncés à un intervalle de deux secondes. Quant aux autres tests, l’un consiste à évaluer le raisonnement logique en 65 questions, et les deux autres cherchent à évaluer la fluidité verbale et sémantique. Ainsi, le premier demande aux participants de dire le plus de mots commençant par la lettre « S » et le deuxième, à donner des noms d’animaux, le tout dans un délai d’une minute chacun. L’ensemble de ces tests évalue ce que l’on appelle la fonction cognitive, fonction regroupant la mémoire et les fonctions exécutives.
Les chercheurs en sont donc venus à suggérer qu’il n’y avait point de différence dans le déclin cognitif chez les consommateurs légers à modérés, en d’autres mots, ceux qui consomment moins de 20 grammes d’alcool par jour. Toutefois, il a été possible de remarquer, chez ceux qui consomment plus de 36 grammes par jour, soit le groupe des gros buveurs, une accélération du déclin cognitif dans tous les domaines (autant la mémoire que les autres fonctions cognitives).
Limitations des études
Il est important de mentionner que les chercheurs nous font part des limitations de leur étude et des sources d’erreurs possibles. En effet, seulement 64,7 % de l’ensemble des participants ont participé aux trois tests