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SOYEZ D.ABORD
DES RÊVEURS, PUIS DES RÉALISTES, ET FINALEMENT DES CRITIQUES (G.Gagnon : Les sept pouvoirs)
Un rêveur, un réaliste et un critique discutent dans une salle : Le rêveur. Avec les terrains que nous venons d’acquérir, nous pourrions développer un tout nouveau projet domiciliaire. Le réaliste. Comment ferons-nous pour vendre nos résidences alors qu.il y a déjà une offre supérieure à la demande ? Le critique. D’autant plus que la conjoncture économique s’annonce plutôt mal. Si nous embarquons dans ce projet, nous courrons à la ruine. Le rêveur. Nous allons créer un environnement de vie formidable. Ainsi, les gens voudront acheter nos demeures et habiter ce quartier parce qu.ils y trouveront un cachet très particulier. Le critique. Si je comprends bien, vous souhaitez qu’on vende des nuages. Aucune institution financière digne de ce nom ne voudra nous financer. Le réaliste. Je pense que nous pourrions nous arranger pour le financement en présentant un bon plan de notre projet. Par contre, j’hésite à investir en faisant la promotion d’un concept. Quand il est question d’argent, les gens mettent facilement les principes de côté, ils achètent ce qu.ils peuvent. Le rêveur. Si c.est tellement compliqué, je suggère qu’on remette les terrains en vente et qu’on laisse tomber. Ce dialogue traduit parfaitement ce qui se produit Lorsqu’ on met en scène un rêveur, un réaliste et un critique sans coordonner leurs actions : ils se courtcircuitent. Dès que le rêveur apporte des idées nouvelles, le réaliste cherche à identifier les difficultés qui peuvent survenir à l’étape de la mise en œuvre. Le critique, pour sa part, se centre sur les risques propres à l’entreprise et tend à éviter les scénarios apocalyptiques qu.il envisage. Il faut dire qu’il n’est pas facile pour ces trois êtres de se concerter. Le rêveur trouve que le réaliste est trop tatillon et que le critique est limité. Le réaliste