working of nuclear plant
je ne la reconnue pas tout de suite. Sa cascade de cheveux blonds,celle qui autrefois attitrait le regards des hommes,comme une bougie hypnotise un papillon de nuit, cette même cascade qu'autrefois je contemplait avec désir aux lueurs de l'aube,lorsque les premiers rayons du soleil s'y refletait,etait maintenant reduite a l'etat d'un amas de cheveux blancs fragiles et secs regroupé en un chignon serré. Mais c'était bien elle! Marie-lou Gaarden ! Elle était mon premier amour,ma première hisoire. je me rappelle encore le goût sucré que laissais nos baisés sur mes levres et l'odeur enivrante de sa peau,où se mêlait dans un pafum subtil et mysterieux la douce odeur de la framboise et celle,plus âcre, de l'agrume. Elle était parti vivre au Curaçao il y a maintenant quanrante ans, et je la retrouvait aujourd'hui métamorphosé : la temps avait fait son œuvre et nous avions maintenant une vie derrière nous. Elle portait une robe jaune pâle qui faisait ressortir le teint ambré qu'avait adopté sa peau au contact du soleil des îles.Sa silhouette,autrefois svelte et élégante était maintenant tordu par le poids des années.
Elle me semblait usée,comme un vieil arbre ayant par trop de fois dû subir les affronts de la vie. Sa peau,tel de l'écorce, était strié par de profondes rides redessinant les traits autrefois si fins de son visage. Les tâches brunes qui envahissait son corps,mauvaises herbes enraciné au plus profond de l'epiderme,ajoutaient la touche finale au tableau. Ces bras s'agitaient en de mouvements amples comme à son habitude tandis qu'elle parlait à l'un de ses amis,mais où transparaissaient une fragilité qui m'était alors inconnue,comme des branches luttant pour ne pas se briser face à l'assaut du vent.
Malgré tout,dans les détails je retrouvais la femme que j'avais aimé, ses doux yeux verts avaient gardé leur éclat d'antant, et elle gardait ce même sourire qu'elle affichait