Wrong
Après Steak et Rubber Quentin Dupieux aka Mr Oizo a encore donné le ton ambigu qu’il s’accorde à transmettre dans chacun de ses films. Quentin Dupieux arrive cette fois ci non pas avec un pneu mais avec un « Wrong » qui était en avant première au Festival de Sundance (USA) puis à Deauville pour la France.
Wrong est déjà une réussite avant diffusion, cela fait plusieurs mois que Quentin met l’accent sur la promotion, il transmet via internet des bandes annonces, un court métrage, une bande son, des photos qui donnent de l’attrait autant aux fans de ses films que de ses musiques.
La qualité de Wrong ne porte pas essentiellement sur l’histoire du film en soi mais sur d’autres caractéristiques comme les dialogues, la prise de vue, des rôles volontairement sur joués…
Et pourtant, ce film ne tourne pas au ridicule, il trouve sa place dans le « cinéma du nouveau genre », cette histoire d’un type (Dolph) qui a perdu son chien (Paul) qu’un gouru tai chi (Master Chang) aurait kidnappé est très surprenante et mystérieuse même si elle n’a rien de compliquée en soi, elle est en un mot complétement « Why ?! » comme Quentin Dupieux.
Le cineaste a choisit quelques perles pour parfaire son oeuvre:
Jack Plotnick - Dolph.
Eric Judor –Le jardinier
William Fichtner - Master Chang
Mais alors, qu’est ce que Wrong ?
Wrong c’est un film à interprétations multiples qui permet pour certains de rire, pour d’autres de repenser le quotidien. Pour ce faire Quentin s’est concentré sur le premier degré et nous manipule au travers de nombreuses situations absurdes.
Un réveil affiche 7h60.
Un jardinier meurt puis réapparait plus tard dans le film sans que cela étonne les autres personnages du film. Les dialogues sont volontairement illogiques, l’ambiance change énormément, en effet lui même prétend ne pas savoir exactement ce qu’il cherche à faire réellement, il réalise son film intuitivement, il a SON propre fil conducteur.
Avec Wrong on est surpris par