Roxane DELAGRAVE
1ère S1

Comment les Français non combattants vivent-ils la guerre ?

Première partie : analyse des documents 1. L’ensemble des Français non combattants, appelé « l’Arrière » est également concerné par la guerre. Ce sont tous ceux qui, tant militaire que civils, ne prennent point part aux opérations. Ce sont donc tout aussi bien les femmes (petites copines, femmes mariées, mères), les vieillards, les enfants, les hommes politiques, les journalistes et autres personnes travaillant dans la communication, etc…

2. Les informations portant sur le déroulement du conflit parviennent à l’Arrière soit par la presse et la propagande, soit par les lettres (doc3) des combattants. Mais la presse est corrompue, manipulée par l’Etat pour ne pas démoraliser la population (doc 5) et les lettres censurées : on assiste à un bourrage de crâne. Les Français de l’arrière ne sont donc pas vraiment au courant des horreurs qui se déroulent sur le Front, dont ils ont une vision très déformée.

3. La guerre est omniprésente, même à l’Arrière. En effet, la propagande faite par l’Etat (affiches, publicités etc.) rappelle partout et à tout moment la situation de guerre. La presse ne parle que de ça (doc 5). Les publicités utilisent cet état pour vendre des produits, comme on peut le voir sur le document n°1 qui nous montre une boîte de café portant le slogan « café extra vainqueur ». Ce slogan pousse à la consommation car il laisse croire qu’en achetant ce café, l’acheteur contribuera à la victoire. De plus les privations, le rationnement est très encouragé par les affiches que poste l’Etat : le document 2 est une affiche destinée aux enfants sur laquelle on peut voir trois enfants devant la vitrine d’une boulangerie remplie de gourmandises. On lit sur l’affiche « Nous saurons nous en priver ». L’Etat encourage chacun, notamment les enfants à contribuer à l’effort de guerre en se privant de consommations inutiles d’après eux. Enfin, l’angoisse de l’Arrière,