xavier doc
Rousseau (surpris) : M Lafontaine ? C’est un immense honneur que de faire votre connaissance . C’est avec joie que je dialoguerai avec vous aux sujet de vos fables . Pour tout vous dire, je pense que les enfants ne comprennent pas leur portée ce qui leur fait perdre de leur intérêt.
L : La fable ne s’adresse pas uniquement à l’enfant mais à un publique très large. Il y a différents degrés de compréhension selon l’age dulecteur, un enfant ne verra pas les mêmes choses qu’un adulte en lisant une fable. Par exemple dans les animaux malades de la pestes, un enfant ne verra qu’une communauté d’animaux qui parle et un adulte découvrira la critique faite à la société et plus particulièrement à la justice grâce au symbolisme animal. De plus, le fait de mettre en scène des animaux qui parlent attire les plus jeunes et les aide à comprendre la morale qui est très explicite et se trouve soit en début, soit en fin de fable.
R : Certes mais l’enfant va s’identifier à un des animaux en présence, seulement ce n’est pas toujours le bon. Dans le corbeaux et le renard, l’enfants’identifie au renard qui arrive a jouer un tour au corbeau et repart vainqueur, il apprend alors à flatter, ou encore dans le loup et l’agneau, l’enfant s’identifiant au loups apprendra que la raison du plus fort et souvent la meilleur. Nul enfant n’a envie de s’identifier à une victime comme le corbeaux ou l’agneau.
L : Il n’est aucunement nécessaire de s’identifier à un des personnages en présence, si tel était le cas, j’aurais préféré l’Homme à l’animal... En revanche il est vrai que mes fables sont peut-être un peu cru, mais plutôt que de plonger les enfants dans un univers féerique imaginaires, autant ne pas leurs faire d’illusion ce qui