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À cette occasion, le roi de Navarre et l'amiral de Coligny ont réuni autour d'eux tous les grands chefs huguenots et croient la paix possible.
Cependant, au-delà de la politique, on a marié deux êtres qui ne s'aiment guère, et l'on observe dès le début du roman que les nouveaux mariés ont chacun d'autres liaisons. Si la nuit de noces n'est pas l'occasion de la consommation de ce mariage, elle est le témoin de l'alliance politique d'un roi et d'une reine unis par la même ambition de pouvoir.
La fidélité (politique) de Marguerite envers son époux est vite prouvée puisqu'elle plaide pour sa vie lors du massacre de la Saint-Barthélemy pendant lequel Charles IX fait tuer les grands chefs protestants à l'exception des princes de sang, le prince de Condé et le roi de Navarre.
Cependant, l'horrible massacre est aussi pour Margot l'occasion de rencontrer le comte de la Mole, seigneur protestant venu à Paris pour proposer ses services à Henri de Navarre. Ils ont une liaison mais la santé du roi Charles IX se dégrade, on pense à un complot, et puisqu'il faut des coupables, l'amant de Marguerite est arrêté, torturé puis exécuté.
Sources du roman[modifier | modifier le code]
Les sources primaires principales dont disposait Dumas (et surtout Maquet) pour servir à l'histoire de la reine Margot étaient :
Discours sur Marguerite de Valois, dans La Vie des dames illustres (1590-1600), Brantôme2
Les Mémoires de la Roine Margverite, parues vers la fin des années 1620 et rééditées à de nombreuses reprises3
Le Divorce Satyrique de la Reyne Marguerite (1663) repris dans les Mémoires d’Agrippa d’Aubigné3
La Reine Marguerite, Historiettes, Gédéon Tallemant des Réaux (vers