Yvain ou le chevalier au lion
Édouard Glissant, né le 21 septembre 1928 à Sainte-Marie en Martinique et mort à Paris le 3 février 2011[1] est un écrivain, poète et essayiste français.
Fondateur des concepts d'« antillanité », de « créolisation » et de « tout-monde », il était « Distinguished Professor » en littérature française, à l'université de la Ville de New York et président de la mission de préfiguration d'un Centre français consacré à la traite, à l'esclavage et à leurs abolitions.
1 Biographie
Édouard Glissant étudie au lycée Victor Schœlcher de Fort-de-France. Il quitte la Martinique pour Paris en 1946 afin d'étudier l'ethnographie au Musée de l'Homme, mais aussi l'histoire et la philosophie à la Sorbonne[2].
Alors proche des thèses de Frantz Fanon[3], il fonde, accompagné de Paul Niger, en 1961 le Front antillo-guyanais d'obédience indépendantiste, puis autonomiste, ce qui lui vaut d'être expulsé de la Guadeloupe et assigné à résidence en France métropolitaine. Il est interdit de séjour dans son île natale pour « séparatisme » de 1959 à 1965. Il est signataire du manifeste des 121 en 1960. Certains de ses ouvrages, tel le Discours antillais, restent très marqués par son engagement anticolonialiste.
Il revient en Martinique en 1965 et y fonde l’Institut martiniquais d'études, ainsi qu’Acoma, un périodique en sciences humaines.
Titulaire d’un doctorat ès lettres (1980)[4], il adhère[Quand ?] aux thèses de la négritude avant de développer par la suite[Quand ?] les concepts d’antillanité et de créolisation.
Remarqué pour son travail[évasif], il devient de 1982 à 1988, le directeur du Courrier de l'Unesco.
En 1989, il est nommé « Distinguished University Professor » de l'Université d'État de Louisiane (LSU), où il dirige le Centre d'études françaises et francophones.
Il vit ensuite à New York où, à partir de 1995, il est « Distinguished Professor » en littérature française, à la City University of New York.
En janvier 2006, Édouard Glissant