Yvonne princesse
L’équilibre est retrouvé à la mort de celle-ci.
On sent tout au long du texte des échos évidents aux tragédies de Shakespeare, je ne pense pas qu’on puisse parler de parodie,bien qu’il malmène ses personnages, et que les situations perdent de consistance. Gombrowicz se sert de ce passée théâtrale comme outil, comme référence mais il nous parle sur la vie, le désir, les relations humaines, la normalité, la peur. A de nombreuses reprises, on ressent des reflets aux thèmes de Shakespeare, comme si l’on nous proposait les mêmes propos vue d’un autre angle. J’ai été très attiré par la puissance du mélange des émotions, des extrêmes. Dans les pièces, de
Shakespeare c’est la juxtaposition, le contraste qui crée l’ambiguïté.
Dans le texte de Gombrowicz, les scènes mêmes sont ambigus, on n’as même souvent de la peine à saisir l’émotion que nous inspire cette écriture.
Je crois que cette approche de l’ambiguïtés’étendsur l’ensemble de ce que Gombrowicz vient nous partager avec cette pièce. On approche une idée philosophique sur l’ambivalence de la vie humaine, comment chaque comportement humain est complexe mélangeant le dégout, le désir, la répulsion et l’attirance,…les contradictions paraissent indissociables. Nous sommes tout de suite confrontée à la capacité humaine de s’entourer d’une structure, de conventions illusoires pour pouvoir établir une vie en société. Yvonne se retrouve dans cette situation sans l’avoir désiré va remettre en question et mettre à mal l’équilibre que les différents protagonistes s’étaient efforcés de construire. Sans rien avoir à dire, elle les met directement face au faite, les rendant d’abord curieux, puis viens petit à petit la prise de conscience en même temps que la perte de contrôle.