Chapitre 2 J'habitais dans une petite rue perpendiculaire à l'avenue des Gobelins . Dans l'ascenseur je rencontrai un monsieur d'une cinquantaine d'années. Il parlait un très bon anglais . Il m'invita à une certaine "fête des voisins" qui avait lieu le 23 février . Curieuse, j'acceptai et je le quittai . Je sortis et gagna le boulevard de l'hôpital . Il faisait à peine jour, il devait être dans les sept heures, mais il y avait beaucoup de mouvement .
Du peu que je connaissais de cette ville, je l'aimais déjà beaucoup, tout le monde m'avait l'air si occupé. J'aimais le soir, me promener dans le petite rue Mouffetard et aller jusqu'au cinéma.
Arrivée devant le grand hôpital de la Salpétrière, je me présentai a l'accueil. J'essayais d'expliquer avec mon niveau correct d'anglais, ma situation. On me fixa finalement un rendez vous 10 jours plus tard. N'ayant plus qu'à attendre cette curieuse "fête des voisins" et ayant pris mon rendez vous
, je décidai de descendre ce grand boulevard. Je m'arrêtai devant un grand espace vert et j'entrai. Il y avait un musée mais cela ne me disait rien. Je sortis donc par une autre sortie et je vis devant moi une mosquée
. Légèrement fatiguée je m'assis et commandais un thé à la menthe. Je décidais de continuer un livre que j'avais commencé la veille . Le jour se levait, il y avait un grand soleil . Je ne dirai pas qu'il faisait chaud mais il faisait plutôt bon . Après m'être promenée toute l'après-midi je rentrai et je me préparai pour cette fameuse fête .

Je me sentais plutôt seule et je voulais profiter au mieux de ce séjour à Paris. Je souhaitais me faire des amis et ne pas rester à attendre mon traitement. Ma famille ne me manquait pas vraiment . Ce n'est pas que je ne les aimais pas, mais j'étais heureuse de me changer les idées. Ils étaient tellement inquiets par ce cancer qu'il ne me parlais plus que de ça. Mon cancer m'inquiétait un peu mais je ne voyais pas encore tellement de changements dans mon mode de vie .