Zadig de voltaire
D’après Longchamp, secrétaire de Voltaire, c’est au cours des soirées mondaines données à Sceaux, chez la duchesse du Maine, que l’idée d’écrire des contes inspire à Voltaire ce petit roman, qualifié aussi de conte philosophique, qui connaît plusieurs éditions à partir de 1747.
Zadig est aujourd’hui l’un des contes les plus appréciés de Voltaire. Bien qu’il se soit défendu d’en être l’auteur, le considérant comme une simple « couillonnerie », Voltaire y apparaît tout entier : le style vif et brillant, plein d’ironie vis-à-vis des préjugés de son temps, se conjugue à un art de l’ellipse. La vivacité de la narration, remplie de péripéties, traduit l’idée que l’existence est parsemée de changements, mais qu’elle est liée à son destin. Le roman d’aventures est ainsi la forme privilégiée d’une vision du monde où le poids du hasard détermine en grande partie la destinée.
Résumé
Voltaire retrace les mésaventures d’un jeune homme victime d'injustice nommé Zadig qui fait l’expérience du monde dans un Orient de fantaisie. Tour à tour favorable et cruelle, toujours changeante, la fortune du héros passe par des hauts et des bas qui rythment le texte : Zadig échappe de nombreuses fois à la prison et aux amendes car il a été accusé à tort. En fin de compte, Zadig est nommé Premier ministre du roi de Babylone, il s’avère être un très bon homme, finalement très apprécié du roi, jugeant justement les gens, et non d'après leurs revenus, comme le faisaient les autres ministres, c’est donc selon une justice équitable que Zadig travaille en tant que ministre du roi. Malheureusement pour lui, Zadig doit fuir le royaume de Babylone à cause de l’amour compromettant qu’il porte à la reine Astarté, découvert par la cour. L’inquiétude de Zadig naît et le