Zazie dans le metro
Le lieu de l’action ne devient pas concret, les lieux se répètent ou se situent dans le vague, et la ville de Paris qui est décrite ou montrée semble à la fois matérielle et insituable.
Les lieux décrits du sommet de la Tour Eiffel ne sont pas explicitement montrés par la caméra au fur et mesure de leur nomination, le passage répétitif devant un monument qui n’est ni le Panthéon, ni les Invalides, ni la caserne de Reuilly, ni ceci ou cela, entraîne une impression à la limite du fantastique
Dans le film, la séquence onirique déplace les lignes et perturbe ce qu’on croyait être la narration, comme la poursuite dans la voiture devenue simple châssis roulant au milieu d’embouteillages monstrueux. Le public des deux scènes de scandale provoquées par Zazie est le même, tout comme l’utilisation par Louis Malle des mêmes acteurs pour jouer plusieurs rôles à des moments différents de l’action.
L’incohérence narrative qui en résulte donne une impression de vertige.
Le parcours initiatique de Zz tient-il de la réalité, une réalité produite par un grd imagier ou est-il le fruit "l'imagination dévergondée de zz" Louis Malle?
→2 séquences éclairent l'ensemble de l'œuvre à ce sujet (24 et 47-48) comment expliquer que Zazie soit à même de rêver les actions qui nous ont été montrées un temps avant, en redistribuant tous les rôles, alors qu'elle n'est pas censée les avoir vues? En réalité, co l'annonce Gb (p92/seq 29), le rêve de Zz n'est que "le rêve d'un rêve" de même, la séq de la course poursuite entre Zz et PS (seq 24) apporte un db de réponse:
*séq à l'aspect complètement loufoque et irréaliste, scandée par un "plan-leitmotiv" (terme utilisé par LM) montrant Zz, filmée en gros plan et nous