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Un jour le Serpent vit sa queue s’élever contre sa tête. » Quel orgueil ! disait la première à l’autre, de s’imaginer, comme vous faites, que je ne pourrais pas vous mener aussi bien que vous me menez ; comme si mon jugement était fort inférieur au vôtre ? Il y a assez de temps, ce me semble, que je vous suis, suivez-moi maintenant à votre tour, et vous verrez si tout n’en ira pas beaucoup mieux. » Cela dit, elle tire la tête et rebrousse chemin, heurte tout ce qui se trouve sur son passage ; ici se froisse contre une pierre ; là trouve des ronces qui la déchirent ; puis un peu plus loin va se jeter dans un trou. Elle n’eut pas fait vingt pas, que tout le Serpent fut en très-mauvais état. Alors elle se laissa gouverner, et convint, en suivant la tête comme à l’ordinaire, que tout était bien mieux conduit par elle que par la queue.
Autre version
« La Queue et le corps du Serpent » – Un jour la queue du serpent eut la prétention de conduire et de marcher la première. Les autres organes lui dirent : « Comment nous conduiras-tu, toi qui n’a pas d’yeux ni de nez, comme les autres animaux ? » Mais ils ne la persuadèrent pas, et à la fin le bon sens eut le dessous. La queue commanda et conduisit, tirant à l’aveugle tout le corps, tant qu’enfin elle tomba dans un trou plein de pierres, où le serpent se meurtrit l’échine et tout le corps. Alors elle s’adressa, flatteuse et suppliante, à la tète : « Sauve-nous, s’il te plaît, maîtresse ; car j’ai eu tort d’entrer en lutte avec toi. »
Cette fable confond les hommes rusés et pervers qui se révoltent contre leurs maîtres.
Esope – (VIIe-VIe siècle av. J.-C)
La tête et la queue du Serpent
Le serpent a deux parties
Du genre humain ennemies,
Tête et queue; et toutes deux
Ont acquis un