Zola et ses personnages
Définition : correspond à l’émotion que l’auteur cherche à susciter. Le registre traduit les effets que produit une œuvre sur la sensibilité du lecteur : pitié, colère, angoisse etc.
1) Le Registre comique : sert à faire naître le rire à cause d’une contradiction, d’un écart (ou décalage) entre ce qui est attendu et ce qui est réalisé. Sous le registre comique, on retrouve d’autres registres : le burlesque, l’héroï-comique, la satire ou encore l’ironie.
Le comique se présente sous diverses formes : de gestes (gestuelle ridicule ou répétitive), de mots (jeux avec le langage), de situation (rencontres, événements inattendus), de caractère (défauts d’un personnage accentués).
Le comique peut permettre de : - se libérer de l’angoisse ;
- critiquer la société ;
- dégager une morale.
2) Le Burlesque : ridiculise un sujet noble, raconte en des termes triviaux des sujets élevés, tirés souvent de l’épopée, ou donne des explications farfelues à des sujets sérieux.
3) L’Héroï-comique (inverse du burlesque) : traite des réalités ordinaires sur le mode épique, il utilise le registre épique pour traiter d’un sujet ridicule.
4) Le Parodique : imitation moqueuse d’une personne, d’une œuvre ou d’un genre en le caricaturant.
5) Le Satirique : critique une personne, une situation ou une idée en s’en moquant et en la tournant en ridicule ou bien encore lorsque l’on dénonce de manière acerbe les défauts d’un individu, d’une société, d’une œuvre artistique.
Utilisation de termes péjoratifs, vocabulaire réaliste, familier, tournures emphatique, l’exagération, l’hyperbole, l’accumulation.
6) L’Ironie : consiste à dire le contraire de ce que l’on pense par moquerie. Elle est une forme de dérision qui laisse entendre le contraire de ce qu’elle dit (la figure de style privilégiée est donc : l’antiphrase) et fait tenir des propos exagérés, absurdes et ridicules à ceux qu’elle veut dénoncer.
Autres procédés : les juxtapositions discordantes,