Zola resumé assommoir
Septième roman du cycle des Rougon-Macquart, L’Assommoir paraît dans le journal Le Bien public en feuilleton en 1876 et en volume en 1877. Il suscite des réactions passionnées. A gauche, le roman apparaît comme un mauvais coup porté au peuple très défavorablement décrit. A droite, c’est la langue du roman qui choque et la presse conservatrice dénonce la «pornographie» de Zola. Mais les jeunes romanciers qui forment l’école naturaliste et publieront avec Zola
Les Soirées de Médan en 1880 saluent le roman. L’Assommoir devient vite populaire puisqu’il intègre la culture parisienne. Il est joué dans les théâtres des Boulevards, lieux de réunion des milieux populaires, familiers aussi des guinguettes et des cafés-concerts. Le roman atteint des tirages considérables.
Aujourd’hui, il s’en vend toujours plusieurs centaines de milliers par an. Grâce à ce roman, Zola accède définitivement à la notoriété et les droits qu’il perçoit lui permettent de s’offrir la propriété de Médan
Gervaise, la fille d'Antoine Macquart, a, à vingt-deux ans, fui Plassans avec son amant, Auguste Lantier, un ouvrier chapelier, et leurs deux enfants, Claude, le futur peintre de “L’oeuvre”, et Étienne le futur héros de “Germinal”. À Paris, ils habitent un hôtel meublé misérable dans le quartier populaire de la Goutte-d’Or. Lantier abandonne vite la jeune femme, emportant tout ce qui reste de leurs maigres économies. Jolie, courageuse, dure à la peine, elle travaille comme blanchisseuse. Elle rencontre puis épouse l’ouvrier zingueur Coupeau. À force de travail, le couple atteint une certaine aisance et se dispose à louer une petite boutique. Leur bonheur et leur prospérité sont concrétisés par la naissance de leur fille, Anna, dite Nana. Elle célèbre son succès en organisant une grande fête (évoquée dans le chapitre central) à laquelle participe tout le quartier. Mais le bonheur est de courte durée. Coupeau, en voulant regarder son enfant du toit sur lequel