Zola l argent
Chapitre X : pages 409-411
L’extrait se situe après l’apogée de la Banque Universelle, considérée comme la victoire sur Gundermann (après la victoire de la bataille d’Austerlitz).
Il y a déjà tous les symptômes d’une fin proche. Page 407 « Allait-ce donc être un de ces grands cataclysmes, comme il en survient un tous les dix à quinze ans, une de ces crises du jeu à l’état de fièvre aiguë, qui décime la bourse, la balaie d’un vent de mort ? »
D’ailleurs le cours du titre de la BU baisse déjà.
Nous allons donc assister à la débâcle de la Banque Universelle, avec ici un passage descriptif.
Comment Zola décrit-il la tragédie de l’argent ?
1. L’analogie avec la défaite de Waterloo.
2. Une scène apocalyptique.
1. L’analogie avec la défaite de Waterloo.
- La déroute est accentuée par la trahison de Delarocque. Il vend des titres au lieu d’en acheter. ⇨ Daigremont est comparé à Grouchy.
- Il y a ici une référence explicite à la bataille de Waterloo. ⇨ Il y a donc une comparaison entre Saccard et Napoléon.
- Présence d’un champ lexical de la guerre. ⇨ « armée ennemie », « pas de charge », « déroute », « mort », « galop » et « cadavres ». La bourse est transformée en un champ de bataille.
On constate que Zola se sert de cette comparaison pour faire un nouveau portrait de Saccard. Il est comparé à l’empereur Napoléon Bonaparte, dans sa folie et sa démesure. Ici Saccard est victime d’un « coup de poignard dans le dos » de la part de Daigremont.
2. Une scène apocalyptique.
- Mazaud est désorienté. Il ne comprend pas ce qu’il se passe, et finalement sent « passer la mort sur sa face »
⇨ Zola traduit l’incompréhension de Mazaud par une juxtaposition de questions. « Que disait-il donc? Que se passait-il ? […] était-ce une nouvelle armée qui débouchait des