Germinal, roman naturaliste

En quoi « Germinal » de Zola est une nouvelle sorte de réalisme ? C’en est une car, Zola, en écrivant, s’est inspiré de Balzac tout en rajoutant des petits plus qui lui ont garanti un grand succès. Voici quelques-uns de ces points :

Tout comme le réalisme, le naturalisme adopte une focalisation omnisciente, c.à.d. que le lecteur voit et sait tout, ainsi dans « Germinal », on a droit au point de vue de Etienne, de Catherine et d’autres personnages, plus ou moins importants, on a conscience de tout ce qui se passe. De plus l’espace, est un espace ouvert, l’action ne se déroule pas en un seul lieu.

L’auteur réaliste s’inspire de l’actualité pour créer son héros et l’histoire de son roman. Mais là où le héros réaliste est toujours issu de la bourgeoisie, le héros naturaliste est originaire du milieu ouvrier. En effet dans « Germinal », Etienne travaille, au départ, comme machiniste et sa mère est blanchisseuse.

Là où un auteur réaliste tente de décrire fidèlement le paysage, un auteur naturaliste va faire de nombreuses recherches et adopter une démarche scientifique dans l’élaboration du roman. En ce sens, la démarche positive a influencé « Germinal ». En effet, les premières pages du livre comportent énormément de termes miniers. Mais le positiviste pense aussi que la science peut améliorer le quotidien des hommes (Ex : inventions de nouvelles machines, création de nouvelles sciences). C’est un courant humaniste et optimiste, en ce sens que la fin de « Germinal » contient un message humaniste car Etienne (Zola ?) sait que les prochaines grèves réussiront et que les ouvriers auront de meilleures conditions de travail.

Concernant l’environnement du roman, l’auteur réaliste va exagérer dans la représentation des lieux en ayant le but de nous oppresser en touchant nos sens.
Ainsi la première fois qu’Etienne se retrouve près du « Voreux », le lecteur et lui sont oppressés par le vacarme, le trou béant et obscur, la promiscuité