Zola
Principales oeuvres (Les titres suivis de * font partie des Rougon-Macquart) :
Contes à Ninon (1864)
La confession de Claude (1865)
Thérèse Raquin (1867)
Madeleine Férat (1868)
La Fortune des Rougon* (1871)
La Curée* (1872)
Le Ventre de Paris* (1873)
La Conquête de Plassans* (1874)
La Faute de l'abbé Mouret* (1875)
Son Excellence Eugène Rougon* (1876)
L'Assommoir* (1877)
Une Page d'Amour* (1878)
Le Roman Expérimental (1880)
Nana* (1880)
Pot-bouille* (1882)
Au bonheur des dames* (1883)
La Joie de Vivre* (1884)
Germinal* (1885)
L'Oeuvre* (1886)
La Terre* (1887)
Le Rêve* (1888)
La Bête humaine* (1890)
L'Argent* (1891)
La Débâcle* (1892)
Le Docteur Pascal* (1893)
Lourdes (1894)
Rome(1896)
Paris (1898)
Fécondité (1899)
Travail (1901)
Vérité (1903)
Malgré le portrait d’ermite qu’il a pu dresser de lui-même, il fréquente quelques artistes (Edouard Manet, Camille Pissarro, les frères Goncourt, Maupassant…), qui deviendront les fidèles de ses soirées de Médan. Il est le chef de file des naturalistes, mouvement littéraire qui pourrait se résumer dans cette définition qu’il fait du héros : "Notre héros n’est plus le pur esprit, l’homme abstrait du XVIIIe siècle. Il est le sujet physiologique de notre science actuelle, un être qui est composé d’organes et qui trempe dans un milieu dont il est pénétré à chaque heure".
(Manet, Portrait d'Emile Zola, 1868)
Comblé de gloire, Zola entame une deuxième vie en publiant dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898 un article retentissant qui dénonce l'injuste condamnation en 1895 d'un officier de confession israélite sous l'accusation d'espionnage et relance l'Affaire Dreyfus.
Le vieil écrivain passe en justice sous l'accusation de diffamation et s'exile en Angleterre pour échapper à la prison. Dans l'épreuve, sa popularité monte au zénith et il reçoit le soutien de nombreux dreyfusards, écrivains, artistes, hommes politiques (Georges