Zémidjan à lomé
Zémidjan, un métier à haut risque
Il n’est un secret pour personne que le métier de conducteurs de taxi-motos communément appelés «zémidjan» devient de plus en plus dangereux avec son cortège de braquages entraînant de nombreuses pertes en vies humaines, remettant ainsi sur le tapis l’épineux problème de l’insécurité dans notre pays. On se souvient que c’est au début des années 90 et plus précisément lors de la grève générale que les taxi-motos ont fait leur apparition au Togo après le Bénin voisin. Au Togo, ce sont les motos Yamaha de type Mate qui ont le monopole du transport des passagers sur les engins à deux (2) roues. Les prix de ces engins sont compris dans la fourchette de 500.000 à 700.000 francs CFA. Aujourd’hui donc, c’est le moyen de déplacement adopté par les populations togolaises. Il a le mérite de circuler à n’importe quel moment de la journée et d’aller dans presque tous les coins et recoins de la ville. Le déplacement en taxi-moto est pour certains pratique et peu coûteux tandis que d’autres l’évitent parce que les risques d’accidents sont beaucoup trop fréquents. Au fait, le drame est que, ces taxi-motos sont la convoitise de nombreux malfaiteurs qui n’attendent que l’occasion propice pour opérer leur forfait. C’est ainsi que, trop souvent, les conducteurs sont braqués et dépouillés de leur moto en pleine circulation. Le scénario est simple. Le voleur qui se fait remorquer s’arrange à gagner la sympathie du conducteur, ensuite l’inviter à prendre un pot dans lequel il met de la drogue pour l’endormir et le tour est joué. Le deuxième schéma encore plus dangereux qui a souvent lieu dans la nuit est que, le malfaiteur prend un taxi-moto pour une destination très éloignée et chemin faisant avec la complicité de l’obscurité, tire à bout portant dans le dos du conducteur et s’empare de son engin. Ces réseaux de voleurs sont très bien organisés. Sur le terrain au Togo, ils ont des complices qui font le gros