A la gloire du grand architecte de l’univers
Vénérable Maître, vous tous mes biens chers frères
ADHUC STAT
« Et pourtant elle tient encore debout ! »
Constat….
Une colonne brisée mais toujours debout, une seule partie est au sol le reste encore solidement ancrée dans le sol. Cette colonne est assise sur une base carrée, massive, brute. Carré car c’est la figure géométrique la plus stable celle qui permet d’être le plus en contact avec la terre, la matière, toutefois elle a obligatoirement des fondations sûres et très solide. Voilà peut être un premier signe qu’il est bon de se rappeler pour la suite.
Celle-ci est brisée légèrement en dessous du chapiteau magnifiquement ouvragé. La partie la plus belle la plus aboutie est au sol. Ce pourrait-il que cela nous renvoie l’image de notre propre orgueil de cette capacité ou de cette malédiction de l’Homme de toujours penser que nous sommes les meilleurs, définitivement sclérosé dans notre monde si matérialiste et insensible au divin. De croire que parce que le Divin nous a crée à son image nous serions son égal, homme imprudent que voilà (la Genèse 1.26 Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.)
La colonne est frêle, élancée, droite en opposition directe avec les troncs des arbres qui l’entourent. Ce que j’y voie là c’est que pour s’élever il ne faut pas chercher à aller le plus vite et donc le plus droit possible mais que surement les chemins les moins directs sont par conséquent les plus sur. Cette colonne qui pour un esprit profane ne représente après tout qu’une colonne nous représente nous maçon. N’a-t-elle pas voulu aller trop vite, trop haut n’as t’elle pas souhaiter atteindre le divin le plus rapidement possible comme si le temps avait plus d’importance que la manière, comme s’il était seulement