A Propos De La Formation Et De L
Il faut sans doute insister sur le fait que l’ignorance, qui est le contraire du savoir, présente des formes diverses comme l'incapacité, l'incompétence, l'impéritie… qui traduisent certaines formes de sous-développement. Avec un bon savoir, un excellent capital humain, l'élève, l'étudiant, le chercheur… le marocain en général pourra défier tous les visages de l’ignorance ainsi que des pseudos savoirs, et de s’en remettre à sa façon de gérer les diverses facettes de son existence (individuelle, familiale et sociale…).
Le principe du savoir vrai est le gage d’un esprit sain, éclairé et d’une liberté assumée. Le développement, l'épanouissement ne sont pas innés chez l'homme. Ils s'acquièrent par l'éducation et l'intégration sociale. Tout progrès en ce sens a des répercussions positives sur les domaines économique et social, ainsi que sur la qualité de la citoyenneté responsable.
En effet, le chemin à faire est encore long puisque l’indice de développement humain place le Maroc, pour l’année 2010, à la 114ème place. Quoi qu’on puisse penser de la base de calcul de l’indicateur, ce classement décèle nécessairement des failles dans notre manière de produire les richesses et de les partager. Les critiques qu’on adresse à cet indicateur sont légitimes mais quelle que soit les corrections, il n’y aura pas d’ascenseur qui fera grimper le Maroc au sommet du classement. C’est juste une question de quelques places dans le voisinage de la 114ème. C’est donc une position peu enviable, qui est due pour l’essentiel aux contre-performances du Maroc dans le domaine de l’enseignem
Le bien-fondé de cette politique se trouve dans l’argumentaire théorique dont les principaux défenseurs sont Jacob Mincer (1974) et le lauréat du prix